Depuis quelques articles, j’ai surtout écrit sur la perte de poids et comment améliorer vos habitudes alimentaires… laissant de côté les bénéfices santé associés au Fasting. De nouvelles études me remettent sur le sujet.
Un des points qui m’a rapidement fasciné sur le jeûne intermittent quand j’ai commencé, était la recherche du Dr Mark Mattson sur le vieillissement. Il montre les bénéfices du jeûne court, qui permet par exemple de rallonger de 40% la vie de souris en laboratoire : fascinant.
Une des limites à notre espérance de vie est notre cerveau : une fois qu’il se dégrade, il est impossible à remplacer. Faire en sorte de le préserver est donc essentiel pour vivre vieux plus longtemps, et en meilleure santé mentale.
Dans cet article, je vous explique comment notre cerveau vieillit, et comment le Fasting va nous aider à garder nos capacités plus longtemps.
Comment le cerveau se rétrécit
Pendant longtemps, on pensait qu’il était impossible pour les adultes de créer de nouveaux neurones, nous condamnant ainsi à nous dégrader tout au long de notre vie, victimes au passage de dégénérescences et maladies mentales. Avec l’explosion de la maladie d’Alzheimer (près d’un million de malades en France !), personne n’est à l’abri.
Les quelques progrès que nous observons en vieillissant (connaissances, capacité de calcul) sont expliqués par le fait que nos neurones sont capables de créer de nouvelles connexions entre eux, en fonction de nos expériences. Ainsi, même si la taille de notre cerveau se réduit, nous devenons meilleur… jusqu’à un certain âge. Il faut faire avec les neurones qu’on a à la fin de l’adolescence, et éviter de trop en perdre.
Dans les années 90, la recherche a montré l’existence d’une région du cerveau, l’hippocampe, qui gère la mémoire, certaines émotions, et la navigation spatiale. C’est l’une des premières zones touchées par la maladie d’Alzheimer.
Et surprise, cette zone est capable de créer de nouveaux neurones (la neurogénèse). Mais faute d’activité physique suffisante, de sommeil et d’alimentation correcte, elle en produit de moins en moins en vieillissant, et les maladies mentales se développent. Comment éviter cette dégénérescence ?
Dans son laboratoire de King’s College à Londres, le Dr Sandrine Thuret (une française), spécialisée en neuroscience, étudie l’impact de notre alimentation sur l’activité de l’hippocampe… et en tête de liste pour y faire face : le Fasting.
Neurogénèse et Fasting
Dans le but de faire face aux maladies dégénératives, l’équipe du Dr Thuret a testé différentes alimentations. Sur des souris, car c’est plus simple et moins cher, avant de faire des expériences sur des humains.
La restriction calorique (c’est à dire manger peu) est une façon simple de rallonger la durée de vie des souris, mais ce n’est pas vraiment applicables aux humains, car certaines fonctions comme la reproduction et la bonne humeur sont affectées : qui veux vivre vieux et de mauvaise humeur ? Dans la recherche de Mark Mattson, aux États-Unis, certains résultats similaires pouvaient être obtenus avec le jeûne intermittent.
En faisant manger les souris un jour sur deux, ils ont noté une amélioration des performances cognitives… en seulement trois mois. La différence énergétique n’étant que de 10% (les souris compensent beaucoup), cet effet n’était donc pas lié à la restriction calorique : le simple fait de s’abstenir de manger pendant 24 heures stimulait la production de nouveaux neurones !
Chez les humains, une étude montre que chez les plus de 70 ans, une pratique quotidienne du jeûne intermittent (= Fasting) menait à une amélioration de la mémoire verbale de 30% en 3 mois.
D’après elle, en ne mangeant pas, on crée un léger état de stress sur le cerveau (la même action qui nous fait maigrir et lutte contre les cellules cancéreuses), qui pousse à créer de nouvelles cellules. Un mécanisme primaire pour nous aider à trouver de la nourriture plus efficacement en période de famine.
Conclusion
Mon expérience personnelle confirme les recherches du Dr Thuret… après plus de 2 ans à pratiquer le Fasting quotidiennement, ma mémoire est bien meilleure. Du côté des lecteurs, une meilleure concentration revient souvent dans les témoignages que je reçois.
C’est toujours bon de noter que le Dr Thuret (tout comme le Dr Mattson) pratiquent tous les deux le jeûne intermittent depuis des années pour ces raisons : c’est bon signe.
Depuis mes derniers articles sur la longévité, je suis ravi de voir que la recherche avance sur le sujet et que c’est toujours aussi prometteur. D’autres chercheurs s’intéressent à la science du jeûne court terme, et nous devrions avoir bientôt des études humaines solides qui confirmeront les résultats des études animales.
D’ici là, il n’y a rien à perdre à s’y mettre… à part quelques kilos, bien sûr !
Et vous, quels avantages avez remarqué avec le Fasting ?

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Super !! Le jeune a tjr été bénéfique pour la santé !! les recherches scientifiques commencent à le confirmer !